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La Rythmique Peinture

 

Emmanuel DILHAC conçoit la peinture en plans de portées successifs sur lesquels les matières, les grains de notes en couleur s’inscrivent en se renouvelant à chaque composition, dans un sens vertical ou horizontal, parfois en rôle d’alternance ou s’entrecroisant, se chevauchant en une vaste étendue.

Il donnera le nom de "Rythmique Peinture" à cet essai d'esthétique panoramique, et ses tableaux deviendront de véritables partitions, confectionnés à base de matériaux de bois, de sable, de terres, d’ocres utilisés avec de multiples procédés, colorés d'acrylique sur reliefs.

Certains ouvrages accomplis peuvent atteindre en longueur plusieurs mètres, voire plusieurs dizaines de mètres. 

A défaut d’espace mural suffisant, l’artiste installe ses œuvres sur des planches reposant sur des aplats.

On découvre assez souvent dans ses tableaux, panneaux et coffres, un aspect de colonnes, d’envolées totémiques rapprochées témoignant d’une volonté d’architecturer, d’affirmer, d’étendre dans un souci d’élévation, d’une marche permanente pour une mutation entrevue, l’empreint d’un chemin étroit, une introspection active, des points d’interrogation soulevés, mis en avant ou peut-être en suspens, une recherche vive, un élan, d’autres points de suspension ou d’orgues pour un instant de vie et de sa complexité: un possible essai de dégagement. 

S’accumulent des séries denses où il projette une vision spatiale faite de mouvances lumineuses, de points phares, de repères, de signaux qui glissent, se répètent à nouveau; compositions par étages avec des espaces modulés qui ajoutent aux rythmes et font partie de l’œuvre.

Ces espaces sont des respirations, des silences, des modulations, des repos avant quelque rebondissement, de relance dans l’unité d’une installation, d’un assemblage.

On remarque précisément telle profusion d’images sur un thème donné: un hommage rendu à l’eau dans tous ses mouvements (l’artiste utilise ici des tons de sable clair encollé sur bois comme pour faire corps avec la création-mère d’où peuvent s’élever, issus du minéral et du végétal, l’esprit et la pensée.) 

On remarque encore la confection d’un inventaire de formes élucidées à travers les fossiles ou vers l’ailleurs.

Quand il se donne encore à écouter et à rejoindre par le geste et la couleur les chants et les mystères des mondes, Emmanuel Dilhac agit sans cesse "en correspondances de signes et de sons".

Les titres de ses œuvres reflètent bien par les mots son travail d’intériorité, de recherches et de découvertes, voire de symboliques:  "Les Menhirs-Cathédrales", "Les Fécondités", "Les Filigranées", "Les Carrémentielles", "Les Sacrémentielles"...

 

L’artiste que l’on disait "touche-à-tout" mais aussi "hors-norme", mène avec ténacité et aussi grande rigueur son approche du puzzle de l’univers, déchiffrant les alphabets organiques du minéral, du végétal et de l’animal ou parmi les volcans, les cours d’eau, parmi ceux issus de notre esprit, établissant ainsi des comparaisons: "Existerait-il un alphabet fondamental au sein de la Création?"

 

Les derniers travaux d’Emmanuel Dilhac montrent une volonté d’établir des contacts avec des fréquences subtiles qui animent les êtres et les choses.

L’artiste déclare volontiers qu’après avoir travaillé sur les sens, il désire encore épurer son travail afin de traduire ou d’entrer dans "l’essence".

Sa peinture rejoignant évidemment la musique contemporaine. 

Son aventure picturale

 

Période Courbevoisienne

1939

Naissance à Paris 14ème d’un père graveur diplômé de l’École Estienne qui fut tué sur le front en septembre de la même année

et d’une mère ardennaise, infirmière férue de littérature et de poésie. Son grand-père maternel était musicien, chef d’orchestre, compositeur et peintre à ses heures à Charleville-Mézières.

 

1955

Après des études secondaires au collège Paul Lapie à Courbevoie,  entre à l’École Estienne à Paris pour 4 années de gravure taille douce; il obtient son diplôme et un CAP avec mention. Il accomplit une année supplémentaire de gravure en timbre.

 

1958

Expose ses premières peintures à la Galerie Royale à Paris. Son style est alors impressionniste, pointilliste: paysages de campagne, arbres du bois de Boulogne... Il suit les cours du soir de la ville de Paris dirigés par René Malassinet.

 

1960

Pupille de la nation, il effectue 2 années de service militaire au 93ème RI à Beynes près de Versailles.

Il y rencontre J. Sébastien Béreau  (futur directeur du Conservatoire de musique à Rouen) qui l’incite à des recherches plus abstraites alors qu’il dessine entre temps des paysages et des portraits d’amis musiciens et de chambrée au fusain

et pastel (George Rabol, J.C Bernède, J.CMalgloire).

 

1962

Court passage comme graveur retoucheur à l’imprimerie G. Lang, il s’installe ensuite à domicile comme graveur sur bijoux.

Il dessine sans relâche les vues de banlieue, les mendiants des rues, les scènes de genre ou imaginaires.

 

1964

Le voyage familial effectué dans les Ardennes lui crée un choc émotionnel tel qu’il désire désormais essayer de retraduire ses sensations vives et commence à peindre  de nombreuses gouaches"Les  Abstractivantes". Suite à l’amitié partagée avec Daniel Abadie (futur directeur de l’Orangerie et du Centre Pompidou), il entreprend des illustrations pour la revue Strophes

 

1965

Première exposition à domicile et succès: La Revue Moderne dresse un article élogieux de l’événement.

Il prend des cours de chant et de guitare. Après avoir rêvé d’Opéra, il se tourne vers l’écriture et la chanson.

 

1966

Nombreux concerts parisiens: maisons des jeunes, foyers de jeunes travailleurs, foyers Léo Lagrange...

Rencontre avec les chanteurs Philippe Morin et Léna Lesca; ils fondent ensemble le groupe Le Gémmail.

Il organise des soirées pour La Ligue des droits de l’homme, pour Amnesty international, pour la défense des opprimés, contre la torture...

 

1967

Grand prix de la chanson régionale à Amiens, Prix de peinture Arthur Rimbaud (le seul qu’il acceptera) à Beauvais, où il devient membre actif au sein de la Société des amis de Philéas Lebesgue (poète paysan) présidée par Marcel Caloin.

 

1968

Il crée le 1er salon d’Art Moderne de la ville au Foyer des jeunes travailleurs de Beauvais avec les peintres Jacques Démoulin,

André Gence, Esposito Farèse, Eliane Guérardt....

Depuis 3 ans, il donne des récitals à travers la France et se produit dans les cabarets parisiens principalement Chez UBU à Montmartre tenu par Monique Morelli.

 

Période Rouennaise

 

1970

Il opte pour une place d’animateur culturel à Rouen où il  crée le 1er salon d’Art Moderne sous l’appellation "La Nouvelle École de Rouen" avec Jean Bréant, Jacques Démoulin, Raoul Camuset, Tony Fritz Vilars, Georges Breuil, Roger Tolmer, Gérard Gosselin.

Il expose à la galerie R.G rue Bonaparte à Paris et à Rouen à la galerie Alain Leclerc. Il rassemble poètes et chanteurs de Seine-Maritime à la Maison du Plateau à Rouen; son ami Luc Bérimont y donnera une soirée radiophonique avec son émission

"La Fine Fleur de la Chanson Française".

En amitié avec le poète normand François Creignou, il participe à la création de la revue"Gong".

 

1971

 Il produit une suite de tableautins en couleurs acryliques sur toile et d’innombrables dessins-gravures inventant le procédé de la gravure directe sur papier, il crée ainsi la série des "Fleurs de l’âme" et des "Louanges"...

Il expose à la MJC centrale à Rouen et au Centre Marc Sangnier à Mont Saint-Aignan.

Avec Michel Dalmaso, peintre et musicien de l’Art Brut, il crée  pour un temps le groupe musical "Le rat des villes et le rat des champs".

Il expose à la galerie Traces voisine du lieu Déclinaisons dirigé par le peintre Godefroy.

Cette année lui apporte la naissance de sa fille Jeanne-Cybèle.

 

1972

Il entre dans l’enseignement comme professeur en Arts-Plastiques.

 

Période Yquebeuvienne   

 

1973/1976 

Il expose à travers la France et se produit pour de multiples concerts.

 

1974 

Il s’installe en pleine campagne à Yquebeuf dans la région Normande.

 

1975

Il a repris des séries de découpages-collages de papiers colorés et gravés en noir et blanc et en couleurs: la série "Les Franciscaines", "Les Bancs de sable" et  "L’homme et l’Oiseau ", "Les Multigraphiques" dans lesquelles il multiplie les expériences d’apports techniques.

Toujours en petits formats, parfois sculpturaux, ce sera la série "Les Vulcanales", "Les Interrogatives", "Les Symboliques"en reliefs prononcés.

Cette année lui porte la naissance de son deuxième enfant: François-Nathanaël.

1978 

En parallèle à son travail de recherche corporelle et sonore, il retourne à “la Figure Humaine“ et à l’opposé en des graphismes  fourmillants: la série"Les Cosmographiques".

Période Sauvage

 

1979/1984

Commence véritablement une période picturale liée au retour à la Terre-Mère.

 

1979

Il amasse pierres, bois, coquillages qui l’amènent à édifier de véritables structures, certaines devenant sonores, source de ses concerts de pierres...

Il crée des tableaux, des masques, des totems, effectue des agglomérats, broie des écorces, réalise des collages à base de résine...

1981

Nouvelle exposition à la galerie RG à Paris, à la MJC Arceau à Angers et dans divers lieux normands (Le Vaudreuil, Gournay en Bray, N.D de Gravenchon...)

Il participe et anime au colloque international "Les  traversées de la voix" à Bordeaux.

A la suite d’une nouvelle affectation au collège de Fécamp, il amasse nombre de bois échoués et des objets insolites ramassés sur la plage. Il y voit des alphabets de formes et des jeux d‘écritures; il les ordonne, les assemble.

Ce seront les séries: "Les Instinctives " et "Les Evidences".

Suivront une large suite de dessins spontanés à l’encre de chine noire et sépia : "La Suite Hivernale" et la"La Suite Printanière".

Il illustre ses propres poèmes; le livret "Poêtre me-dit l’enfant" voit accomplir deux tirages: France-Culture en fait alors l’éloge dans plusieurs émissions. Il illustre d’autres auteurs: Luis Porquet, Van Der Velde, Léna Lesca et pour la revue poétique "L’instant Perpétuel"dirigé par Christian Nicaise, bibliothécaire à Rouen.

Des petites toiles en reliefs cartonnés, encollés et peintes voient le jour...  

 

1983 

Des petites statuettes cartonnées donneront la série"Les Silhouettes".

Il présente toutes ces périodes en quelques 600 œuvres au théâtre Charles Dullin.

Il entame une série de dessins aux crayons de couleurs, traduisant des odeurs de fleurs, les saisons, des prospections, des sensations,  les signes des mains... 

Il participe à l’événement "Le délire verbal et sonore" à la Maison de la culture de Nantes en collaboration avec le chanteur Michel Arbatz et Popov le batteur du groupe Magma.

Il participe au festival d’Art contemporain à Gisors.

Il ouvre son atelier et son domicile pour des festivals d’Art et d’Artisanat au printemps et à l’automne (avec entre autres, le sculpteur Michel Daon et le peintre Daniel Andrieu).

 

1984

Il entame la série “Les Registres“. Sur une planche de bois à l’horizontale, une centaine d’œuvres sont ainsi laborieusement calligraphiées à l’aide de charbon, de colles et de sédiments récoltés, puis encollés sur une toile de lin.

Il produit aussi des toiles-pendentifs: la série "Les Stucturielles" à base de mêmes matériaux et finit "La Période sauvage" avec deux structures proprement dites où se côtoient toutes sortes d’objets originels ainsi qu’une série de mini-sculptures de pierres.

 

1985

Période largement exposée au Centre culturel du Val au grès à Bolbec (1200 œuvres répertoriées).

 

1986

À la galerie Djellal, à l’Isle sur la Sorgue, il expose ses dernières créations, la série "Les Pyrogravées"(sur papier et carton) et "Les Composites" (gouache et gravures en couleur directe sur papier).

Il espère crée "L’École du Midi" si chère à Van Gogh.

À la suite d’un voyage à Florence et de son admiration pour les portes du baptistère (bronze de Ghilberti), il œuvre durant 6 mois à partir des mouvements des volcans et crée 7 totems: la série "Les Vulcanales".

A la mémoire de Malek Oussékine, il crée de petites sculptures sur pied "Les Evidences" et d’autres murales "Les Signaux".

 

1987

Il présente une large rétrospective en son atelier d’Yquebeuf.

A la galerie de l’Orient (à Rouen), il met en place "Le Chemin d’Opâque", une suite de plus de 300 gravures sur papier exposées sur 75m de long.

 

Période sacrée

 

1988 à 1991 

Un tournant s’opère, un matériau nouveau apparaît avec une technique nouvelle où se mêlent gravure, découpes, collage, assemblages.... toujours sur un support bois.

 

1988 

(et jusqu’en 1991 se succèdent les périodes et les séries "Les Râ-Signes " , "Les Anatomiques" , "Les Longitudinales", des formats à l’horizontale de 20x40 cm; il joue ici avec des couleurs métallisées... 

 

1989 

Réalisation de la série "Les Colonnes" en format vertical qui s’étendront sur les deux années suivantes.

S’ajouteront "Les Orgues"également à la verticale puis "Les Messagères"(aquarelles) puis "Les Indépendantes" en plus grand format 120x70 cm mais toujours dans la même technique à base de sable aux reliefs encollés....

Cette même année, il rencontre les vulcanologues Katia et Maurice Kraft, Haroun Tazieff et expose "Les Vulcanales"au 1er salon- congrès de vulcanologie à Fontainebleau.

À Clères, à la galerie du Vieux Moulin, il déploie ses œuvres et une nouvelle technique mixte en plaquettes cartonnées, ciselées, encollées et enduites de couleurs variées sur coffres de bois.

 

1990 

"Les Illustratives" , "Les Persistantes" , "Les Equestrales" (sur l’anatomie chevaline), "Les Tumulus" même technique mais des œuvres un peu plus petites 70x50 cm et plus colorées.

À Lille la galerie  Schèmes lui offre une première exposition où quelques 43 œuvres seront acquises.

Un Livre-Catalogue verra le jour grâce au mécénat de l’imprimeur Ludovic Debrabander.

Il expose à Monaco à la galerie Monalisa.

 

1991

Avec les séries "Les Menhirs-Cathédrales" et "Les Anges", Il poursuit le même travail, la même recherche de matière mais sur d’autres thèmes.

Pour la série "Les Chapelles", le format reste rectangulaire mais en 50x35cm et commence la série "La Manière Noire".

Il expose à Rouen, à la galerie Médiane (avec le peintre André Vaillant), à Nantes à la galerie Art Dit, à Saint–Omer à la galerie d’Art contemporain de l’école des Beaux Arts, à Bandol à la galerie d’Art de la fondation Ricard .

Il participe au Salon ART Jonction à Nice et il expose à l’école Chevreul Gay à Petit-Quevilly.

Période très intense d’expositions en Normandie et à travers la France tout en poursuivant la création d’autres séries. S’ensuit la série"Les Automnales".

 

1992 

"Les Plages Stellaires 92" et "Adam-Sèves".

Il expose à l’Atelier Normand à La Halle aux Toiles (Rouen)

Il s’inscrit à l’UAP de Saint-Etienne du Rouvray.

Il expose à Paris à la galerie Le Passeur du Marais "Les Cathédrales".

 

1993 

Il crée les séries "Petites et grandes Récapitulatives" , "Les Expansives" , "Les Torgonelles" , "Les Soldats de la terre" ,

"Les Sédimentaires".

Il utilise toutes sortes de matériaux terres et sable, crée des rythmes plus prononcés avec les séries "Les Fenêtres" , 

"Les Signalétiques" , "Les Carrières inventaires" , "Les Ascentionnelles" ,"Les Epures" , "Les Ultimes" , "Les Totemniques".

Il expose à Grasse à la galerie 3 G, en Suisse à la galerie Suspense à Vevey, à Cherbourg à la galerie Conjugaisons, à Alés à la galerie L’Arche.

 

1994

Il expose en 7 lieux de la ville de Lorient (500 œuvres) sous la présidence du maire de la ville, un certain Yves Le Drian, à Nantes à la galerie Sourdille, à Rennes, dans les Ardennes, à Beauvais, à Rouen avec les peintres et amis Jean Brumachon, André Verthier, Bernard Vincent  (avec qui il espérait fonder un groupe opérationnel) et  tous les ans à la Galerie Schèmes à Lille

 

1996 

Création d’une longue série de 100 œuvres "Les Terrestres".

À Oissel, il expose à l’espace Charlie Chaplin et donne de nombreux concerts.

 Sa série picturale "Les Dolorosaires" semble annoncer un désert de vie... 

A  L’Orangerie de Grand Couronne, exposition à 3; avec Léo Baron et Michel Salaün.

En octobre, son fils Nathanaël perd la vie dans un accident de voiture. Invité d’honneur au salon d’Elbeuf, il ne s’y rendra pas le lendemain.

Suit une nouvelle période de recherches picturales et sonores: des  dessins inspirés et médiumniques et une approche de la Transcommunication Instrumentale.

Emmanuel Dilhac va nommer cette période 1996 à 2003, la "Période Transénergétique".

 

1998 

Picturalement  il travaille sur le geste se dégage alors l’œuvre "Coulorama".

1999 

Il expose ses toiles à la galerie de l’Echanson à Laon, aux foires internationales: à Linéart à Gand en Belgique et St’Art à Strasbourg.

Les séries de dessins se suivent en jeux de rythmes, d’impressions avec "Les Fréquences" (peinture noire lithographique et d’autres effectués au stylo à bille selon chaque formation sonore qu’il présente en concert.

 

2000

Il est invité au festival de Ris Orangis qui le révèle au public dans le mouvement des Musiques du Monde et fait plusieurs animations à Saint Etienne du Rouvray par l’intermédiaire du peintre et ami Alain Chavatte.

 

2001

Il participe au printemps des poètes à Oissel organisé par Serge Ollivier, chargé de la Culture.

Nombreux passages-radio durant toutes ces années dont un sur France Culture pour l’émission Résonnances partageant le plateau avec le comédien Jacques Weber.

Il expose périodiquement à la galerie de L’espace UAP, rue de La Pie à Rouen où il montre pour la première fois ses dessins médiumniques.

Les concerts se poursuivent à travers la France (12 de suite à Lyon).

Les résidences artistiques aussi parfois dans les musées comme celui d’Argentomagus pendant 5 années de suite et dans des festivals comme dans celui de Villes en scène dans le Cotentin, exposant en même temps à la Maison de la Baie à Courtils.

 

2002 

Il fait sa dernière exposition à Lille: le directeur de la galerie Schèmes prend sa retraite; il lui aura permis la vente de plus d’une centaine d’œuvres dans cette région.

 

2003 

Il expose entre autres plusieurs triptyques à Grand-Couronne à la galerie de L’Orangerie.

Il crée ensuite une série dense de dessins au trait: "Les jardins de la Mémoire Ancestrale"et plusieurs installations au sol: "Mouvance Gamahaé" à partir de jeux de formes et d’écritures minérales collectées puis “Crismatet 4"Espaces Carrémentiels" soit 4 formations d’environ 100 toiles au total, à base de pigments mélangés au sable puis une grande formation sculpturale qu’il intitule "Premier Chantier de Fouilles" (partiellement recouvert de sable blanc sur fond noir ciselé).

 

2004

En résidence artistique dans la ville d’Alençon, il donne de nombreux concerts multiformes et expose 300 œuvres à la Halle au Blé sous l’égide des conseillers pédagogiques d’Alençon et de Caen.

 

2005

Il crée un événement au Musée de préhistoire du Grand Pressigny avec une importante exposition et son grand concert "Woolloo-Wakan".

En automne, il expose le "Premier Chantier de Fouilles"en Italie à la biennale de Florence.

Au retour, il retraduit les signes repérés sur des surfaces murales "accidentelles" en de multiples ouvertures de petites fenêtres...

Ainsi commence"La Période Carrémentielle"qui sera forte de quelques 250 œuvres de différents formats.

Il va peu à peu réduire les seules expositions afin de développer et d’affirmer sa vision"Signes et sons en correspondances"en souhaitant jumeler expositions et concerts.

 

2006 

Il réalise une résidence artistique à Equeurdreville: une vaste rétrospective de sa "Période Sauvage".

"Les Carrémentielles" et "Les Ultracarrémentielles": les plaquettes carrées et agencées sont des fenêtres ouvertes sur le monde, des impressions, des signes, des traces ressenties, pressenties pour traduire l’invisible.

En parallèle, il érige une suite de montants  de bois incrustés de signes issus des minéraux et des fossiles; c’est la série "Les Salines". Il fait la même démonstration au CRDP de Mont Saint-Aignan.

 

2007 à 2008 

Il crée une nouvelle installation sur plots, au sol: "Les Plotonales" qu’il fait photographier au centre Georges Désiré à Saint-Etienne du Rouvray et la série "Les Rencontres": des dessins-gravures à partir des insectes, des animaux et de l’environnement.

Cette œuvre sera achetée par la mairie d’Yquebeuf.

 

2009

À Saint-Jean de la Ruelle (Orléans Nord) où il est en résidence artistique, il expose un vaste ensemble pictural sur 500 m2. 

Il  expose la série "Les Sacrémentielles" à l’abbatiale Saint- Ouen pour l’événement annuel Courant D’Art organisé par l’évêché de Rouen.

Il donnera en même temps son concert de pierres"Woolloo-Wakan".

 

2010 

 L’action picturale s’amplifie encore avec dans l’ordre la création des séries:

"Les Filigranées" , "Les Grandes et Petites Germinales" et "Les Fréquentielles" qu’il termine l’année suivante.

 

2011

Il est en résidence artistique au centre René Char à Digne-les-bains pendant deux semaines pour une exposition, plusieurs concerts, des ateliers pour adultes et pour enfants, la réalisation d’une installation à partir d’éléments locaux commandée par la ville.

Sortie du recueil: "Petites notes à portée de mains".

Création du "Chantier de Fouilles II" qu’il présente au 7ème festival de sculpture aux Jardins de Bois Guilbert.

Il utilise une nouvelle technique: celle des graviers colorés. Ainsi naissent les séries "La Séquentielle sur fond noir"

(39 tableaux sur 12m de long), "Les Additives" , "Les Bâtons de vie" (de campagne, de paix, de guérison) et "Les Affranchies".

Création de "La Prière pour les malades": de multiples bâtonnets  entrelacés au sol et aux couleurs de l’arc-en-ciel.

Création de la série "Les Parentales": 35 caissettes où s’ordonnent pierres et fossiles collectés et de la série "les Frictionnelles": petits tableaux où le peintre utilise des techniques de brossages superposés.

 

2012

Il réintroduit la technique des graviers colorés pour l’exposition d’une centaine d’œuvres en technique de graviers colorés:

"L’eau dans tous ses états" à la galerie La Passerelle à Mont Saint-Aignan. À l’IUFM, il effectue quelques 30 animations-concerts pédagogiques pour 1800 élèves.

Il introduit, propose des nouvelles rétrospectives et des concerts dans des lieux culturels: Pavilly, Criel sur mer, Gonfreville l’Orcher...).

Il développe d’autres registres créatifs, revient au dessin avec une vaste suite imaginaire:"Les Transmissives" puis "Les Retransmissives"et des études graphiques d’entomologie: "Les Jardinales".

Il expose à la galerie Art-Culture-France à Caen et présente sa création pour voix et instruments bruts "Trinity Variations" en hommage à John Cage à l’université de Mont Saint-Aignan.

Il donne son 1er concert de lave à la Chapelle du Carmel de Bois-Guillaume (76).

 

2013

II travaille à nouveau les graviers colorés avec la série"Les Cruciformes"destinées à être posées en haut d’une porte d’entrée d’une habitation comme emblème et signe de protection.

Il entame dès le début de l’année les séries nouvelles: "Les Prospectives" , "Les Panoramiques" , "Les Condensées" , "Les Réceptives" et "Les Adaptées".

S’ensuivent 2 grands ensembles: "Explorator I" (2m de long en 39 modules) et "Soleil Lovant" sa plus grande œuvre en 175 modules.

Il présente son concert "Woolloo Wakan" à l’espace culturel de la Pointe de Caux à Gonfreville l’Orcher (76) en même temps que l’exposition de sa "Période Sauvage", des œuvres composées à partir d’éléments récoltés dans la nature.

 

 

2014

 Une grande intensité et un renouvellement constant se suivent, s’imbriquent dans la série: "Les Ectoplasmiques" (figures et silhouettes humaines) et suite à de récentes collectes minérales.

Une longue suite et une autre technique créative lui permettent de rendre hommage aux grands transcommunicateurs

  F. Jurgenson et C. Raudive. C’est alors la série"Les Elançées Jurgensonniennes" puis "Les Relances Gravillonnées".

Il travaille toujours sur de grands panneaux de bois qu’il compose par assemblages et termine ce cycle avec les ensembles "Explorator II": 18 modules sur 6m de long, "Prospector  I et II" (12 modules chacun sur 1m,20 de long) et "Explorator III" (8 modules sur 2,5m).

Un nouveau travail sur des plans verticaux donnera les séries: "Les Imbriquées" et "Les Nobles" puis le travail d’une quinzaine de coffres horizontaux habillés de segments de baguettes colorées donnera la série "Galactica".

Une exposition à la Salle Arts et Culture à Yquebeuf des dernières œuvres parmi lesquelles"Soleil Lovant" impressionnera par ses 12m de long en 175 modules revêtus de tons chauds. 

 

2015 

Il termine son hommage à Fredérik Jurgenson et à Constantin Raudive avec les séries: "Les Transferts Raudiviens" ,  "L’ensemble jurgensonnien" ,  "Les stations Raudiviennes" , "L’ensemble vertical Jurgensonien-Raudivien".

Il crée ensuite une œuvre joyeuse en 4 modules (un rond et 3 horizontaux) “Oiseaux aux matins ensoleillés“, puis des séries de montage en bois colorés, des ensembles de cercles colorés vifs ou dans des ocres: les séries "Les Globulaires" , "Ocréatio" et "Créatuvu".

Puis par des superpositions de matières: "La Petite Suite rapprochée".

L’année se termine par la tragédie du "Bataclan 130", nom qu’il donnera à sa dernière œuvre de l’année, une série de 5 croix composée chacune de 130 petits modules...

Concert Woolloo-Wakan à Lussac 3 châteaux (86), concert et exposition à Pavilly(76).

Ouverture de l’atelier au public pour y découvrir quelques 500 oeuvres nouvelles.

 Une page lui est consacrée dans le livre Portraits d’artistes en Normandie édité par Arts et Culture-Caen.

Exposition de groupe au temple St-Eloi à Rouen.

Sortie du receuil de poèmes: "De Sources entremêlées".

 

2016

Il termine la série "Les Globulaires"

Par une juxtaposition de baguettes colorées, il crée"Les Traverses" et  "Les Traversines" (plus d’une centaine d’œuvres où toutes sortes d’entrecroisements de reliefs encordés et peints se superposent sur plusieurs modules).

Ensuite, il peint sur bois avec des peintures acryliques la série "Les Fleurs de Passion".

Après avoir collecté et sélectionné des pierres curieuses de formes et de signes qu’il agence sur des baguettes de bois en des rythmes divers, il entreprend la série "Les Noéréacives" d’imposantes structures en relief.

Ouverture de l’atelier en mai.

En juin, préparation de la Rétrospective proposée par la ville de St-Etienne du Rouvray (76).

Exposition conséquente et concert à l’Espace Emmaüs d’Esteville(76) pour la rencontre Le Génie des Modestes et concert Woolloo-Wakan.

Passage d’extraits musicaux au centre G. Pompidou à Paris le 16 avril pour le concert de Stéphane Blanquet.

Quelques uns de ses écrits paraissent à côté de ceux de Pierre Rabhi dans la revue Gardiennes.

Sortie de son livre La Rythmique Peinture par les éditions Arts-Culture-France suivi d’une longue critique d’Elisabeth Borgne dans les Affiches de Normandie.

Ouverture de l’atelier en novembre.

Parallèlement, il travaille musicalement intensément et compose une suite musicale pour son "Guilbertphone"(un xylophone constitué de 27 grandes bûches de bois alignées sur le sol) ainsi qu’un morceau qu’il intitule "Xylophonie" sur l’ensemble de sa collection de bois pleins ou creux, racines, gaines et cosses...  Sur des agencements de schistes, de calcaires et autres minéraux, il crée les ensembles qu’il nomme: Africardoises, Melodiardoises, Répétis ou encore Bluebel (avec des calcaires bleus de Belgique).

 

2017

Suite de la série "Les Noéréactives" avant de commencer la série "Les Xylocanales" où, jouant avec les veines du bois poncé,

il ordonne graphismes et peintures toujours dans les teintes d’ocres.

Intense préparation d’une grande rétrospective de ses œuvres des années 1965 à 2017 demandée par la ville de St Etienne du Rouvray (76).

Il délaisse un temps le support bois pour une nouvelle matière caoutchoutée et crée une cinquantaine d’œuvres de format carré

"Les Primordiales".

Sortie d’un livre sur ses œuvres picturales: La Rythmique Peinture (période de 2009 à 2016), un des 3 livres prévus pour retracer l’ensemble de son œuvre aux éditions Arts et Culture-France.

Ouverture d’atelier avec un Récital chansons et guitare A travers les mots-couleurs pour animer le vernissage.

Création de deux espaces-installations au sol:"Les Evidences II" et "les Instinctives V et VI".

À St-Etienne du Rouvray, au Théatre du Rive gauche, exposition de 450 œuvres pour sa grande Rétrospective et deux concerts pédagogiques et visite d’exposition pour des scolaires.

Préparation du deuxième volume concernant son œuvre qui couvrira les années 1988 à 2008.

 

2018

Intense activité picturale. Il entreprend la longue série"Les Obscréatives" où les veines du bois révèleront de véritables apparitions: silhouettes, visages, paysages, formes animales...Plus de 150 oeuvres sur différents formats en horizontal ou à la verticale.

Exposition personnelle à Montauban sur l'Ouvèze.

Ouverture d’atelier en mars et concert Woolloo 7 didg au cours du vernissage en même temps que la signature et la dédicace du livre La Rythmique Peinture.

En octobre, nouvelle ouverture d’atelier avec l’exposition de la série"Les Fraters’Animaliennes": un travail semblable à celui réalisé pour la série"les Obscréatives" mais centré uniquement sur les animaux et les espèces en voie de disparition sur notre planète, elle-même en danger.

Xavier Dumont, sculpteur sur bois l’accompagnera dans cette démarche.

L’exposition s’est enrichie de textes d’auteurs qui a à travers les siècles ont pris la défense de la cause animale et qui ont donné lieu à la confection d’un catalogue illustré de photos d’animaux.

Un nouveau concert "Woolloo Manitoo" en a animé le vernissage.

En septembre, exposition de groupe à L’UAP et en novembre à Isneauville.

Réalisation d’un catalogue numérique sur la série "les Frater’Animaliennes".

 

2019

En juin, exposition collective à la galerie 24B , 24bis rue st Roch 75001 Paris.

 

2020

Création de la série "Les Cristal’Odyssée": un travail à partir des minéraux qui lui révèlent à leur tour un monde fantastique et enthousiasmant....

Mise au point pour le 2ème volume "Signes d’un Ailleurs"à paraître si possible dans l’année : repérage et mise en forme du travail depuis l’année 1988 à l’année 2008.

Réalisation de catalogues numériques reproduisant la série des "Obscréatives", des" Xylocanales" , "L’eau dans tous ses états" et bientôt de la série"Les Cristal’Odyssée".

En septembre, exposition  personnelle à la Chapelle de Montauban sur l'Ouvèze.

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